LA VOIE DU GUERRIER
Message du 07 juillet 2024
On mesure la profondeur d’un être au nombre de fois où il se relève…
Lorsque l'on débute un cheminement de conscience, on est loin d'être parfait, éveillé ou d'être la 7eme merveille du monde. En vérité, on est comme tout le monde, on se traine des casseroles, des histoires en tout genre, on peut agir de façon inconsciente, se laisser emporter par ses émotions ou par ses turpitudes mentales.
Cheminer au coeur de la Conscience c'est comme marcher sur un fil suspendu entre deux montagnes, cela est périlleux, cela demande beaucoup de courage et de foi. On fait de son mieux même si parfois "le mieux" n'est pas toujours assez à nos yeux ou à ceux des autres.
Étant donné la patience, la persévérance et la bienveillance que l'on cultive en son sein, cela éclot tôt ou tard à la surface de nos êtres et se ressent à l'échelle de nos relations, notre famille, nos amis mais aussi tous les gens au sens large.
On peut alors se surprendre à aimer les autres, à vivre des moments de grâce, à ressentir cette douce Présence qui nous habite et nous offre le plus magnifique des cadeaux. Mais ce cadeau demeure insaisissable, et en l'espace d'une micro seconde, on peut alors à nouveau se laisser emporter... C'est comme si un rideau de fer tombait sous nos yeux nous privant temporairement de cette joie, cette douce innocence, cette spontanéité, cette énergie qui était pourtant bel et bien là l'instant précédent. Car oui, il suffit d'un instant pour que tout cela bascule comme un bateau qui partirait à la dérive en pleine mer.
Nous pensons souvent que tout est perdu, que l’on n’a pas compris, que l’on n’est pas encore assez et pourtant, c'est justement à ce moment-là précis, que le véritable chemin peut alors commencer. Ce chemin nous invite non pas à apprendre à être bien quand tout va bien mais à apprendre à se relever quand tout va mal.
On mesure la grandeur d'un être à sa capacité à se laisser tomber, à vivre l'expérience proposée mais surtout à se relever encore et toujours. Éviter la chute, vouloir toujours être présent, aligné et centré, c'est finalement se priver de plus grand des enseignements que la vie nous offre à apprendre : se redresser, se relever, se recentrer.
Peu importe la vie que nous menons, tôt ou tard, il y aura des tempêtes, des personnes qui nous quitteront, des épreuves à surmonter. On mesure la grandeur d'un être à sa capacité à faire face à l'adversité, à se relever sans cesse et toujours au cœur de la tempête.
Alors oui, il y aura des jours où nous serons sous la pluie mais peu importe qu'il pleuve ou qu'il vente si nous avons appris à danser sous la pluie. La plus grande des libertés se mesure quand tout va mal, quand tout semble s'effondrer, quand tout devient si difficile. Seul celui qui a appris à se relever demeure libre et en paix.
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IL N’Y A PAS UNE SEULE FOIS OU JE NE RESSENS PAS DE L'APPRÉHENSION
JE SUIS COMME TOUT LE MONDE
LE DON QUOTIDIEN
Tous ces messages ont été écrits spontanément avec un élan du coeur afin naturellement d’être offert et mis à disposition pour tous. Puissent-ils vous guider sur votre chemin. Charlotte
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