LA LIMITE ENTRE LA VIE ET LA MORT EST INFIME, TOUT COMME CELLE ENTRE L’AMOUR ET LA PEUR

Une invitation à changer notre regard en nous ouvrant à la Présence et au Coeur qui sont toujours là.

Il suffit d'une seconde pour mourir, une seconde pour passer de la vie à la mort. C'est dire comme la limite entre ces deux états est infime.

N'en est-il pas de même pour tout ce qui compose notre monde duel ?

Avons-nous déjà remarqué comme passer d'un état confortable ou "positif" à un état inconfortable ou "négatif " ne prend qu'une seule seconde. Regardons bien honnêtement le moment de bascule entre ces deux états et nous verrons à quel point c'est infime et plus rapide que la lumière.

Et pourtant, nous avons souvent l'impression que pour passer de l'inconfort au confort, cela prend du temps et nécessite un travail sur soi immense et interminable. Mais en vérité, la seule chose qui prend du temps c'est de lâcher notre résistance intérieure au changement et à la croyance que cela prendra du temps, rien de plus.

Notre état peut se modifier en un claquement de doigt, il suffit pour cela de regarder un enfant. Alors, si on apprenait tout simplement à rouvrir notre cœur d'enfant. Celui où siège des qualités d'étonnement, d'émerveillement et de lâcher prise naturelle. Un enfant n'a pas besoin d'un quelconque travail pour passer de la peur à la joie alors pourquoi devrions-nous en avoir besoin ?

Plutôt que de concentrer notre attention sur le travail, pourquoi ne pas orienter notre regard en direction de notre cœur ? Plutôt que de chercher comment gérer un problème, pourquoi ne pas apprendre à revenir à la Présence ? Plutôt que de chercher à devenir un adulte sérieux et responsable, pourquoi ne pas plutôt regarder ce que les enfants nous enseignent sans faire aucun effort ?

La réponse est simple : parce que nous ne croyons pas que cela puisse être aussi simple. Mais aussi et surtout car inconsciemment, nous sommes profondément attachés à l'idée que tout se mérite dans la vie, que l’on n’a rien sans rien, que le travail permet d'y arriver et surtout que ce travail nous donne de la valeur.

Et si tout cela n'était qu'une croyance erronée ? Et si le seul travail qu'il nous était demandé de fournir consistait justement dans le fait d'arrêter de travailler et de s'ouvrir tout simplement à ce qui est déjà là. Car oui, tout est déjà là.

Nous n'avons pas besoin d'évoluer ou d'être autrement car nous sommes déjà tout cela et quel soulagement d'en prendre conscience.