NE FAITES RIEN D’UN COEUR LOURD, PARCE QU’UN COEUR LOURD VOUS CONTINUEREZ À AVOIR

Une invitation à se souvenir que le cœur est le centre de notre être.

Les injonctions mentales sont nombreuses, les projections le sont tout autant et au milieu de tout cela, c'est parfois difficile de garder son centre.

Le centre c'est le cœur. Être au centre signifie vivre et agir en harmonie et en symbiose avec les expressions de notre cœur.

Ces expressions se ressentent de la même manière que l'on ressent quand notre estomac est plein après un bon repas. Cela ne peut pas se mentaliser, cela se vit, se ressent, se goûte, se vibre.

Comment savoir si ce que l'on ressent n'est pas une interprétation mentale ? Comment savoir si ces expressions viennent de notre égo ou de notre cœur ? Comment retrouver cette intuition naturelle au cœur de la vie et du vivant ? Comment être sûr de ne pas se tromper ou d'être en train de se faire duper ?

Ce sont justement tous ces questionnements qui nous coupent de notre centre, de notre ressenti et de notre cœur. Il serait vain de croire que nous pouvons ressentir et réfléchir en même temps, tout comme il est vain de croire que l'on peut guérir et analyser en même temps.

Pour sentir et ressentir, sur le plan purement anatomique, nous utilisons la partie de notre système nerveux appelé système parasympathique en lien symboliquement avec notre principe féminin. Pour analyser, réfléchir, comprendre, nous utilisons notre système nerveux sympathique en lien avec notre principe masculin.

Nous disposons tous de ces deux polarités, elles sont toutes les deux au service de notre évolution intérieure et représentent en quelque sorte l'expression même de ce plan d'incarnation duel.

Alors, comment retrouver le centre au cœur de cette dualité ? Le chemin est si simple qu'il en devient complexe.

Cela ressemble à une rivière. Lorsqu'une rivière rencontre des obstacles sur son chemin, elle les accepte et les contourne avec fluidité et douceur. Elle n'a pas besoin d'analyser ni de comprendre l'obstacle pour le contourner et poursuivre son chemin. Bien qu'elle prenne à chaque fois la forme que lui impose les méandres de son lit, sa nature profonde, qui est eau, reste inchangée.

Tout comme pour l'eau, notre nature profonde n'est pas duelle, elle est Universelle, elle est au centre, elle est au cœur de toute chose. Cette Présence se dévoile d'elle même sans aucun effort, le seul effort demandé c'est d'arrêter toute forme d'effort.

C'est en cela que le chemin est facile dans l'idée mais complexe dans sa mise en œuvre car sa mise en œuvre se produit à travers nous, ce n'est pas nous qui le produisons.