Comment être mieux dans sa Vie sans changer de Vie | 5 Clés essentielles à appliquer

Message du 22 février 2025

Comment être mieux dans sa vie sans changer de vie ?

Régulièrement, nous traversons des périodes compliquées et intenses où nous pouvons parfois perdre pied. Je vous propose ici 5 clés essentielles à mettre en place dans votre quotidien pour faciliter ces périodes d’inconfort. Ces clés sont à mettre en pratique dans votre vie quotidienne pour justement mieux vivre cette période et pour mieux appréhender les changements en cours. Il s’agit d’apprendre à maintenir une vision de conscience et à se recentrer au cœur d’une période de grands changements.

Clé n° 1 : apprendre à sortir de l’interprétation pour être mieux dans sa vie

La première des clés qu’il est important de mettre en œuvre pour être mieux dans sa vie est tout simplement d’apprendre à sortir de l’interprétation. En fait, nous sommes perpétuellement confrontés à des situations qui vont nous amener à faire des interprétations.

Alors qu’est-ce que sont des interprétations ? Ce sont des histoires que nous nous racontons pour expliquer un fait qui nous arrive. Nous inventons, nous tissons et nous brodons régulièrement autour d’expériences que nous rencontrons.

En effet, nous cherchons souvent des explications sur tout ce qui peut nous arriver. Nous sommes face à une information et nous voulons pouvoir expliquer pourquoi, comment. Mais en fait, il est primordial de ramener l’attention au centre et de ne pas la laisser se disperser. Par ailleurs, nombreuses sont les personnes qui accumulent des problèmes de santé, qui sont fatiguées et qui ne veulent plus entendre parler d’explications spirituelles.

Alors, au cœur de toutes ces remises en question et de ces bouleversements, il est utile de revenir au centre, de nous amener collectivement à ramener son attention à la simplicité des faits qui sont à l'œuvre. Lors d’une confrontation à une situation ou face à une expérience, il est primordial de s’en tenir aux faits plutôt que de commencer à venir imaginer pourquoi, comment et faire des suppositions. (cf. Accord toltèque n° 4 sur les règles de vie pour se libérer : ne pas faire de supposition).

Exemple : ce matin, ma collègue ne m’a pas dit bonjour. Moi : je vais interpréter cette réaction. “J’ai dû faire un truc de travers hier et elle m’en veut” ou “Pour qui elle se prend de me snober comme ça ?”, et je vais tirer des conclusions qui ne seront pas forcément justifiées.

Ainsi, si on retire ces suppositions ou ces interprétations sur ce qui est en train de se dérouler, nous aurons beaucoup plus d’espace de temps pour œuvrer. Il est en effet très intéressant de prendre conscience du nombre d’interprétations que nous faisons au quotidien et qui empiètent sur notre temps. Alors cessons d’interpréter à tort à et travers et tenons-nous en aux faits. Passons à présent à la seconde clé.

Clé n° 2 : apprendre à ouvrir un espace de disponibilité en soi

Ce conseil est d’une importance capitale au cœur de cette période actuelle. Apprenez à vous prendre en charge, autrement dit, apprenez quotidiennement à ouvrir un espace de disponibilité en soi. Attention, cela ne veut pas dire guérir ses blessures seul. L’idée ici est d’apprendre à se prendre en charge, ne pas se laisser happer, savoir revenir à soi. Quoi que vous fassiez, quel que soit l’état dans lequel vous êtes, peu importe, il faut savoir revenir à soi.

D’ailleurs, pour mémoire, la Terre est régie par la loi de l’impermanence, “donc rien ne demeure… tout évolue, change et est donc fragile et transitoire. Nous nous transformons tout au long de notre vie, etc.” Source https://www.genevievekrebs.com/impermanence/

Ainsi, une fois que vous prenez conscience que vous êtes complètement absorbé, que vous êtes aspiré par tout ce mouvement extérieur et intérieur, n’attendez pas que votre problème se règle tout seul. Apprenez à ouvrir un espace de disponibilité en soi, un espace d’ouverture en soi. Ce qui ne veut pas dire aller mieux, mais ce qui veut juste dire se réouvrir énergétiquement, se réouvrir corporellement.

En effet, quand vous êtes aspiré, vous êtes fermé. Vous avez pris conscience de cela, alors vous allez vous prendre en charge et vous n’allez pas attendre que quelqu’un vous vienne en aide. Ouvrez-vous un espace de disponibilité en vous.

Admettons que vous soyez dans une situation délicate, vous avez deux solutions :

  • Soit vous en prenez conscience et vous commencez à ruminer pour trouver une solution (éventuellement appeler quelqu’un pour vous aider) afin d’aller mieux. Attention, car aller mieux n’est pas ouvrir un espace de disponibilité.
  • Soit vous vous prenez en charge pour réouvrir cet espace, même si vous traversez une tempête intérieure ou extérieure.

Savoir se réouvrir au cœur de la tempête s’appelle le lâcher-prise. Il est à souligner que le lâcher-prise est un grand mot, tout comme l’acceptation. Toutefois, ils ne veulent pas dire grand-chose, mais je ne veux pas commencer à parler de ceci.

Ici, je ramène les choses à beaucoup plus de simplicité, ouvrir un espace de disponibilité en soi :

  • Quand c’est ouvert, c’est détendu, mon corps physique est détendu.
  • Quand c’est fermé, c’est contracté, mon corps physique est tendu.

Ainsi, cette ouverture ou cette contraction va se sentir dans le corps physique et nous permettre d’être mieux dans notre vie. Ensuite, il faut apprendre à se servir de notre boussole intérieure.

Clé n° 3 : apprendre à utiliser notre boussole intérieure

Notre boussole intérieure et ses curseurs

Nous avons un corps physique qui nous sert de boussole. En effet, ce corps physique n’est pas une simple enveloppe, mais une boussole incroyable. Il faut vraiment imaginer ce corps comme une boussole où ont été laissés des curseurs de présence, d’ouverture ou de fermeture. En clair, quand c’est fermé, c’est absent, quand c’est ouvert, c’est présent.

Voici quelques exemples de curseurs :

La tension ou la détente corporelle : C’est un curseur physiologique avec différents symptômes (je n’aime pas ce mot, mais bon.). Quand vous êtes tendu, crispé : vous vous fermez (mâchoires crispées, épaules tendues, etc.). Si vous réouvrez le curseur, alors l’espace de disponibilité en vous s’ouvre. C’est le lâcher-prise.

La respiration : Autre curseur physiologique. Si le corps ne respire pas : les diaphragmes sont contractés. Or, ce sont eux qui permettent à la respiration de s’opérer à travers vous. Il est donc hyper intéressant de regarder dans la journée comment vous respirez. Êtes-vous en train de respirer comme si vous étiez au bord de la mer ou en train de dormir ?

Faites un arrêt sur image et prenez 2 à 3 minutes par jour (plusieurs fois par jour) pour prendre le temps de respirer. Prenez de profondes inspirations : on inspire, on gonfle le ventre, puis les poumons. Puis on expire, on dégonfle les poumons, puis le ventre. Il s’agit de la respiration yogique, qui va tranquillement réouvrir les espaces de disponibilité.

L’utilisation des énergies corporelles

Par ailleurs, pour venir relâcher un corps physique, il est utile de venir comburer les tensions, qui sont des énergies résiduelles bloquées, coincées à un endroit. Elles sont figées et ne bougent plus. Vous pouvez les utiliser en pratiquant une activité thermodynamique, une activité où vous allez activer le corps par la sudation. En effet, chaleur + mouvement = combustion des énergies soit stagnantes, figées, rigides, soit des énergies en mouvement.

Ainsi, les émotions (colère, énervement, etc.) sont des énergies en mouvement, qui bougent dans le corps. Vous allez utiliser ces énergies à bon escient dans une activité thermodynamique comme le sport, la danse dans la limite de votre seuil de tolérance. À la fin de cette activité, vous allez vous sentir relâché et vous sentir mieux.

Et le relâchement est une étape avant de réouvrir l’espace de disponibilité en soi, qui est comme faire un reset intérieur. Si vous voulez faire un reset intérieur dans la journée, prenez 10 à 15 minutes pour respirer, écouter un audio, une méditation. Puis laissez votre corps se relâcher et faites une sieste. Ramenez votre attention sur un point (souvent un son). Voilà, ici, vous réouvrez également l’espace de disponibilité en vous. Vous êtes détendu et bien sûr disponible. Ce qui nous amène à la clé n° 4.

Clé n° 4 : apprendre à lâcher l’histoire spirituelle

Avec cette clé n° 4, je vous invite à lâcher l’histoire spirituelle pour entrer dans le vrai paradigme spirituel qui s’appelle la Vie, le quotidien et quel soulagement. Ne cherchez plus à changer les choses et apprenez à vous satisfaire de votre vie telle qu’elle vous est présentée dans l’instant. Vous allez vous rendre compte que c’est au cœur de cette matérialité, au cœur de ce qui est exprimé, de ce qui est vécu dans l’instant que l’on sublime la spiritualité.

Il s’agit ici du point de rencontre entre la matière et le spirituel. Vous n’êtes pas plus dans la spiritualité ou plus dans la matière, mais vous allez trouver l’équilibre entre les deux. C’est une invitation à lâcher les outils et les pratiques spirituels pour revenir à une écoute attentive corporelle. Ne plus chercher, mais simplement écouter son corps. Est-il en mode ouverture ou fermeture ?

Si c’est fermé, vous n’avez pas à chercher à le réouvrir, mais simplement, à vous prendre en charge. Vous laissez l’espace de disponibilité s’ouvrir. Vous n’allez pas vouloir devenir meilleur, plus conscient, acquérir de nouveaux dons psychiques, faire des expériences mystiques. Non, vous allez revenir à une forme de simplicité, à un état d’être. Vous allez glisser dans l’expérience et lâcher l’histoire spirituelle. Abandonnez ces idées qui vous disent que lorsque vous êtes spirituel, vous ne devez pas tomber, vous n’avez pas le droit d’échouer. Ainsi, plongez au cœur de l’expérience, tombez au cœur de l’expérience.

Prenons un exemple : lorsqu’un enfant apprend à marcher, il le fait en tombant et non en restant debout statique ou assis. Car s’il est assis, il n’avance pas, il ne progresse pas. Il a besoin de tomber, de se relever pour apprendre à marcher.

Voilà maintenant le dernier conseil que je voulais vous livrer : lâcher les ruminations et le travail sur soi.

Clé n° 5 : apprendre à lâcher les ruminations

Pour être mieux dans sa vie, il faut cesser les ruminations et arrêter le travail sur soi. Il faut stopper toutes les résolutions, telles que "vous devez faire ceci pour devenir une meilleure version de vous-même" ou "travailler" sur ce point pour vous améliorer.

Pour info, je vous rappelle que le mot travail vient d’un mot latin qui veut dire “la torture qu’on s’inflige”. Ce qui est assez horrible. Il serait judicieux de remplacer le mot travailler par œuvrer. Ce terme “œuvrer” donne l’impression que cela passe à travers moi, que cela œuvre à travers moi. En fait, ce n’est pas vous qui œuvrez.

Du coup, vous passez d’un paradigme où vous devez trouver une solution pour résoudre votre problème à vous ouvrez un espace de disponibilité en vous pour que la solution puisse passer d’elle-même à travers vous. C’est la vie qui vous informe de la solution la plus juste et la bonne ici et maintenant pour vous.

Ainsi, je vous propose un petit mantra : “Que la vie puisse me guider à chaque instant car, elle seule, sait ce qui est bon et juste pour moi”. Ce mantra peut être une nouvelle vision à maintenir dans votre vie. Je préfère vous parler de vision au lieu d’intention. La notion de vision est plus élargie que celle de l’intention.

Alors, essayez de maintenir cette vision : rappelez-vous quotidiennement de vous ramener à vous-même, de vous ramener au centre. Je vous rappelle que pour revenir au centre, il suffit tout simplement d’amener son attention au centre. On appelle cela la concentration. Ramenez votre attention sur ce que vous faites : la vaisselle, le jardinage, un art plastique, peu importe.

Ensuite, au fur et à mesure que vous allez maintenir une vision individuelle, celle-ci va, un jour ou l’autre, se retranscrire dans le collectif. Comme je vous dis souvent : le nouveau monde est déjà à l'intérieur de chaque être. Alors pour qu’il puisse s’illustrer à l’extérieur, il est tout simplement nécessaire de lâcher certaines de vos ombres, d’arrêter de maintenir toutes ces histoires, toutes ces interprétations, ces ruminations. Celles-ci vous écartent de l’être véritable que vous êtes.


Voilà, je vous ai livré mes 5 clés essentielles pour être mieux dans votre vie, à savoir :

👉 Clé n° 1 : apprendre à sortir de l’interprétation pour être mieux dans sa vie. 👉 Clé n° 2 : apprendre à ouvrir un espace de disponibilité en soi. 👉 Clé n° 3 : apprendre à utiliser notre boussole intérieure. 👉 Clé n° 4 : apprendre à lâcher l’histoire spirituelle. 👉 Clé n° 5 : apprendre à lâcher les ruminations.

Par ailleurs, vous pouvez retrouver la vidéo ici !


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