QUOIQU’IL ADVIENNE, N’EN FAITES PAS UNE HISTOIRE PERSONNELLE

Un enseignement qui invite à observer que ce qui nous dérange chez l’autre est ce qui nous dérange en nous.

Plus facile à dire qu'à faire. Bien trop souvent, il nous arrive de nous sentir heurté par les propos d'autrui, de nous sentir rejeté par les actions d'autrui, de nous sentir jugé par les attitudes d'autrui et bien plus encore.

Lorsqu'autrui s'avère être un membre de la famille ou un ami proche, cela peut d'autant plus être exacerbé car l'affect entre alors en jeu.

Dans ces situations, nous savons mentalement que cela ne sert à rien d'en faire une histoire personnelle mais c'est comme si notre corps entrait en réaction de lui-même. Comme si on appuyait sur un bouton pour que la lumière s'allume, comme un automatisme inconscient.

Il est courant alors de ressentir, en présence de certaines personnes, une forme de mal être, une agitation, des douleurs dans le cœur, une difficulté à respirer, des tremblements. Cela est le signe que nous venons d'en faire une histoire personnelle même si on s'est juré, mentalement de ne plus le faire après avoir compris les 4 accords toltèques.

C'est la raison pour laquelle il est important de faire la différence entre ce que l'on sait et ce que l'on a intégré. Si on regarde tout cela avec plus de recul, alors on se rend compte que nous sommes ceux qui réagissent aux stimuli extérieurs, en l'occurrence ici, les autres.

Notre corps dispose de mémoires, d'empreintes cristallisées qui s'activent d'elles-mêmes dans certaines situations y faisant référence. On peut alors se demander si nous sommes en train de réagir à ce que l'autre fait ou si finalement, ce n'est pas une réaction à nous même, à nos propres empreintes, qui est en train de se produire.

Les autres sont-ils vraiment responsables de nos réactions ? D'ailleurs, si on observe attentivement, on peut se rendre compte que parfois, nous n'avons même pas besoin de l'intervention des autres pour en faire une histoire personnelle, pour que cela produise les mêmes effets que si nous étions avec les autres mais sans les autres.

A l'instant où l'on prend conscience que l'autre c'est Dieu qui voyage incognito alors notre regard change de perspective.

L'autre n'est plus un problème à résoudre. Le seul problème qui demeure c'est moi. Cette prise de conscience change tout car nous n'avons aucune emprise sur les autres, par contre lorsqu'il s'agit de nous-même, le champ des possibles est grand ouvert.

Nous venons de passer une porte qui nous ouvre à une nouvelle réalité de Conscience où tout est possible, absolument tout. Nous sommes illimités, ne l'oublions jamais.